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Opération SAKADO

Opération SAKADO

Avec l’aide d’une formidable équipe de volontaires et l’association El Chiringuito de Dios, le 17 décembre, nous avons organisé un délicieux repas de Noël pour 32 personnes. En plus de cela, pour cette journée spéciale, nous voulions leur faire un cadeau.

10/12/2019 par Un membre de IURAA

Image de Mathilde Parmentier

En 2018, une volontaire du Chiringuito de Dios organise la première édition de l’Opération Sakado dans le Lycée Français de Barcelone. Ce projet consistait à que chaque classe de primaire réalise un sac-à-dos cadeau pour une personne sans-abri. Pour cela, chaque élève ramenait un objet en classe: des chaussettes, une chemise, de la nourriture, une boisson, un thermostate… Et, en y rajoutant une jolie carte de voeux de la classe, ces sacs étaient ensuite distribués lors du repas de Noël du Chiringuito de Dios. Cette année là, nous avons réussi à collecter et distribuer 20 sacs de la part du Lycée Français de Barcelone.

Image de Mathilde Parmentier

Cette année 2019, entre le Lycée Français de Barcelone, l’école française Ferdinand de Lesseps et d’autres volontaires externes, nous avons réussi à collecter plus de 100 sacs-à-dos. 

Nous avons donc offert 32 sacs aux participants du repas de Noël, le 17 décembre et, grâce à l’aide d’une équipe de volontaires, sommes revenus aux rues de Barcelone pour distribuer le reste des sacs. 

Un total de 101 merveilleux sourires pour ce Noël 2019 !

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Repas de Noël

Repas de Noël

Le 17 décembre 2019, nous avons organisé, avec l’aide d’une équipe de volontaires, un incroyable repas de Noël pour 32 personnes sans abri. Ce repas a eu lieu dans le Chiringuito de Dios, une association du Raval (Barcelone), qui fournit de la nourriture, des vêtements et une douche aux personnes sans abri de la ville. Lors de ce formidable repas, ont participé un chef et deux pâtissiers qui l’ont préparé avec beaucoup d’amour et de tendresse. 

20/01/2020 par Un membre de IURAA

Image de Stéphane Giloppe

Lors de ce même repas, nous avons distribué 32 sacs-à-dos conçus par les élèves du Lycée Français de Barcelone et l’école française Ferdinand de Lesseps et autres volontaires. 

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Nous vous présentons nos projets !

Nous vous présentons nos projets !

Chez IURAA, nous lançons des initiatives dans le but de connecter des personnes, groupes, entreprises et organisations humanitaires et améliorer la vie de ceux qui en ont besoin. Nous vous faisons donc un résumé des projets déjà lancés et vous informons sur Tejido con Cura, notre projet le plus récent.

Le 10/09/2020 par Sònia Lecha

La situation des personnes sans abri est préoccupante et l’arrivée da la Covid-19 a fait qu’elle soit encore plus critique, surtout à Barcelone. Tant de mois confinés, sans à peine gagner de l’argent et avec beaucoup de frais, a fait que beaucoup de familles abandonnent leur logement de force.

Image de Mathilde Parmentier

Opération SAKADO

La première opération de ce projet fut en 2018 et l’a lancé une volontaire du Chiringuito De Dios dans le Lycée Français de Barcelone. El Chiringuito De Dios est une association du Raval qui fournit de la nourriture, des vêtements et un service de douche aux personnes sans abri de la ville. 

SAKADO consiste en que chaque classe de primaire conçoive un sac-à-dos comme cadeau pour chaque personne sans abri. Chaque élève ramena un objet en classe: chaussettes, chemise, nourriture, boissons… pour les mettre ensuite dans les sacs-à-dos avec une carte de voeux commune. Dans le Lycée Français, ils ont reçu ainsi un total de 20 sacs.

Le 17 décembre de l’année passée, nous avons organisé un repas très spécial dans le quartier du Raval, à Barcelone. Ce repas fut préparé pour 32 personnes sans abri du quartier, auxquelles nous avons distribué un sac-à-dos. Il fut organisé par une équipe de volontaires et l’association Chiringuito De Dios.

Cette année chez IURAA nous avons répété l’opération SAKADO. Entre le Lycée Français de Barcelone, l’école Ferdinand de Lesseps et des volontaires, nous avons récolté plus de 100 sacs-à-dos. Les personnes qui ont aidé au projet ont prit les sacs et ont été les distribuer aux personnes sans abri. Ce jour là, ils ont offert beaucoup de sourires !

Image de Stéphane Giloppe

TEJIDO CON CURA

Tejido con cura est le projet que nous avons lancé récemment dans l’association IURAA. Ce fut une initiative de mère et fille qui consiste à tricoter des pièces de vêtements comme des bonnets et des gants. 

L’expression catalane “tenir cura” se réfère a un dévouement et spéciale attention envers une personne, une chose, un animal ou une situation. Il s’agit de soigner, accompagner et faire notre contribution d’une manière ou d’une autre. En achetant une de ces écharpes, vous serez entrain de contribuer au bien-être de ces personnes qui en ont tant besoin. Ensemble, nous pouvons arriver plus loin. Avec cette simple contribution, nous obtenons des milliers de sourires. 

Si vous voulez aider dans Tejido con cura, en plus d’acheter une écharpe, vous pouvez faire un don de laine 100% acrylique. Ça peut être un autre type de laine mais il est important de connaître sa composition pour éviter des allergies. Une autre option es de tricoter et aider Alex et sa mère dans ce projet. 

Si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter par Whatsapp, téléphone ou par mail. Pour être informé sur nos projets, vous pouvez nous suivre sur les réseaux sociaux ou vous inscrire à la newsletter.

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Ouïghours: l’histoire d’un ethnocide au XXIème siècle

Tashkurgan County, Xinjiang, China

Ouïghours: l'histoire d'un ethnocide au XXIème siècle

On dirait une histoire sortie d’un film. Cependant, la situation de l’ethnie Ouïghour est une triste réalité qui met en doute, une fois de plus, les valeurs de l’humanité. Une violation grave des droits de l’homme qui persiste depuis trop longtemps dans l’obscurité médiatique.

17/10/20 par Mathilde Parmentier

Il y a 4 ans, s’est construit ce qui deviendra le plus grand système de concentration du monde depuis la Seconde Guerre Mondiale, constituée de 380 camps entre 2017 et 2020. Dans un acte d’ethnocide, on estime que 3 millions de personnes de culture ouïghour seraient enfermées dans ces camps – selon le gouvernement américain – pour le simple fait de manifester leur religion ou culture. Selon les paroles de Dilnur Reyhan, présidente de l’Institut Ouïghour d’Europe, on estime que près de 1,3 millions de Ouïghours seraient «rééduqués» dans ces camps depuis 2014. Ces camps que les prisonniers mêmes ont été forcés à construire, sont présents principalement dans la ville de Yining, en Chine. 

Les Ouïghours sont une population d’origine descendante turque localisée dans la région de Xinjiang – Asie centrale – aussi appelée Turkestan oriental. Ce groupe ethnique, majoritairement musulman sunnite, constitue un des piliers de la civilisation turque en matière de religion et culture. Selon des chiffres chinois, 12 millions de Ouïghours se répartissent sur les terres de cette région autonome de Chine, souffrant ou voyant ses proches souffrir des traitements inacceptables.

Dans ces camps, les personnes sont condamnées au travail forcé par des multinationales dans 27 usines impliquées. Pour le moment, 83 entreprises ont été interpelées. Plus bas, vous pouvez consulter la liste des entreprises impliquées dans le travail forcé des Ouïghours, fournie par le Comité parlementaire de Raphaël Glucksmann. De plus, la grande demande de masques sanitaires due à l’expansion de la Covid-19 a donné lieu au fait que 17 des 51 entreprises de fabrication de ces masques (estimé le 30 juin 2020) fassent appel au travail forcé des Ouïghours. Selon une ONG australienne, entre 2017 et 2019, plus de 80 mille personnes ont été déportées et mises au travail contre leur volonté dans ces usines. 

Abercrombie & Fitch, Acer, Alstom, Apple, Asus, BAIC Motor, BMW, Bombardier, Bosch, BYD, Candy, Carter’s, Cerruti 1881, Changan Automobile, Cisco, CRRC, Dell, Electrolux, Fila, Founder Goupi, GAC Group (automobiles), Gap, Geely Auto, General Electric, General Motors, Google, Haier, Hart Schaffner Marx, Hisense, Hitachi, HP, HTC, Huawei, iFlyTek, Jack & Jones, Jaguar, Japan Display Inc., J. L. Bean, Land Rover, Lenovo, LG, Li-Ning, Mayor, Meizu, Mercedes-Benz, MG, Microsoft, Mitsubishi, Mitsumi, Nike, Nintendo, Nokia, The North Face, Oculus, Oppo, Panasonic, Polo Ralph Lauren, Puma, Roewe, SAIC Motor, Samsung, SGMW Sharp, Siemens, Skechers, Sony, TDK, Toshiba, Tsinghua Tongfang, Uniqlo, Victoria’s Secret, Vivo, Volkswagen, Xiaomi, Zegna, ZTE.

Selon des milliers de témoignages, la situation vécue dans ces camps de concentration est misérable. Nous pouvons y trouver torture, surpopulation, lavage de cerveau (cours de chant patriotique, cours d’auto dénonciation – autocritique de sa propre culture ou ethnie), apprentissage forcé du chinois ou stérilisation forcée et en masse. Ces personnes portent généralement des chaînes aux pieds et manquent d’hygiène, d’eau et de nourriture. Elles subissent des punitions lorsqu’elles refusent d’obéir, comme la privatisation d’alimentation. Aussi, les assassinats sont fréquents. Plusieurs présidents d’universités ouïghours furent condamnées à mort. Les premiers concernés sont les élites ouïghours de par leur influence et les plus vulnérables sont les femmes qui vivent dans l’humiliation constante, au travers de, entre autre, viols – aussi exercés sur les jeunes hommes. Selon les dernières nouvelles du Comité parlementaire de Raphaël Glucksmann, les Ouïghours seraient aussi utilisés comme banque d’organes, représentant une grande partie des transplantations illégales en Chine. 

«D’un côté nous avons les camps de concentration et de l’autre la survie de ce collectif en dehors des camps», explique Dilnur Reyhan lors d’un interview à la télévision française. «La région ouïghour est considérée la plus surveillée du monde en terme d’apartheid, avec la plus haute technologie disponible en Chine». Dans les maisons des familles ouïghours nous trouvons des codes QR dans l’entrée, qui sont scannés par les forces de l’ordre chinois qui, grâce à une application, peuvent obtenir beaucoup d’information sur ces familles comme combien ils sont, combien de fois font-ils leur prière ou s’ils boivent du vin. Cette population est sous observation constante via vidéosurveillance avec reconnaissance faciale et leurs voitures sont suivies par localisation GPS. 

Ces dernières années, diverses campagnes ont été mises en place par le gouvernement, comme la campagne de stérilisation, la campagne de beauté (ils leur coupent les cheveux et/ou les vêtements car ils sont supposément trop longs ou traditionnels) ou la campagne du Faux cousin, laquelle consiste à envoyer des fonctionnaires chinois dans les maisons ouïghours de la région pour ainsi les surveiller de près. Pendant que les maris ou frères sont en voyage ou internés dans les camps de concentration, ces fonctionnaires visitent ces familles pour s’assurer de leur «bon comportement» – cuisiner des plats chinois, ne pas lire le Coran, ni prier. De plus, si le fonctionnaire désire partager le lit des femmes, elles sont dans l’obligation d’accepter. Selon Dutch Uyghur Human Rights et de nombreux témoignages, les abus sexuels et viols sont très fréquents lors de ces visites. 

Image de Aleksandar

La situation médiatique

Depuis il y a 4 ans, il existe un silence assourdissant sur la condition des Ouïghours et de l’existence de ces camps de concentration. Pour se défendre, la Chine emploie l’excuse de la «lutte contre le terrorisme». Il y a plus d’un an, la télévision de l’État publia un documentaire pour démontrer que ces complexes sont simplement des centres de rééducation où les Ouïghours internent de manière volontaire, en lui fournissant un cadre légal (minute 17 de la vidéo suivante). L’accès à ces bâtiments est strictement interdit au public, ce qui fait que les images de ces camps soient rares. De plus, l’importante censure existante en Chine no favorise pas le trafic d’information. En 2019, le New York Times publia un rapport chinois de 400 pages qui prouve la maltraitance et l’ethnocide contre les Ouïghours.

Image de Tiago Fernandez

Cette persécution ne se limite pas à la région de Xinjiang, sinon qu’elle apparaît aussi dans d’autres pays. Le gouvernement déterminé, de nombreux Ouïghours réfugiés sont emportés de force dans les ambassades chinoises en France. Il existe près de 2 mille réfugiés au Kazakhstan et quelques uns en Europe qui encourent le risque d’être emportés et «redirigés» par le gouvernement chinois. En 2018, la police chinoise force les Ouïghours résidents en France et à leurs conjoints à libérer leur information personnelle, menaçant leurs familles résidentes en Chine. 

Il était temps que la population internationale se réveille et que les moyens de communication commencent à couvrir la nouvelle de manière proportionnelle à la gravité de la situation. Les États-Unis ont pris des mesures pour faire pression sur la Chine, et le Parlement Européen négocie l’arrêt de l’activité des multinationales et le travail forcé des Ouïghours. Nous espérons qu’unissant toutes les forces et outils qui soient en notre pouvoir, nous pourrons mettre un point final à cette activité inhumaine. 

 

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L’histoire des Ouïghours et comment mettre une fin au plus grand camp de concentration du monde actuel

L'histoire des Ouïghours et comment mettre une fin au plus grand camp de concentration du monde actuel

Cela fera maintenant 4 ans que la population Ouïghour subit une violation de leurs droits en tant qu’hommes et citoyens du monde. Cette injustice vient d’un long historique de conflits entre cette population et le gouvernement chinois. 

17/10/20 par Mathilde Parmentier

Il y a très longtemps, les Ouïghours étaient une ethnie nomade localisée en Mongolie et Buryat. En 657, les Ouïghours furent alliés aux chinois contre les Göktürks occidentaux, puis contre l’empire tibétain et finalement contre la dynastie Yan. Au XVIIIème siècle, le peuple Ouïghour colabora dans le génocide des Mongoles dzungar. En 762, il aida l’empereur chinois à récupérer Chang’an (actuel Xi’an) et Luoyang. 

 

En 1933, ils deviendront indépendants pendant plus ou moins un an avant d’être anéantis par les musulmans Hui, alliés des chinois et soutenus par l’Union Soviétique. En 1944, se créa la Seconde République du Turkestan oriental (12 novembre 1944 – 20 octobre 1949) dans la région de Yili. La fin de leur indépendance es marquée par la déclaration de la République Populaire de Chine – leur région est riche en ressources naturelles capitales pour la Chine comme le pétrole, le gaz naturel, le charbon et l’uranium, disposant des réserves les plus importantes de Chine.

Image de Kirill

1980 marque les débuts de la Résistance Ouïghour. En 1996, le gouvernement chinois établit une campagne nommée «Frapper fort» durant laquelle une quantité déterminée de militants politiques et religieux du Xinjiang fut exécutée publiquement en plus d’une dizaine de milliers de personnes arrêtées et accusées de «séparatisme». Dès lors, fut une série de de révoltes et incidents de la part des Ouïghours. Ce fut le cas dans les années 2000, lorsque plusieurs attentats eurent lieu par des terroristes ouïghours. 

Dans le but d’en finir avec la culture et religion de l’ethnie Ouïghour, le gouvernement chinois crea, il y a 4 ans, des centaines de camps de concentration où les Ouïghours sont déportés et subissent des traitements inhumains. Après avoir passé ces années dans l’obscurité médiatique, la nouvelle prend enfin la place qui lui convient. La population internationale se lève et les médias donnent la parole aux témoins de cette injustice. En Chine, malgré l’importante censure du gouvernement, de nombreux citoyens essaient de collecter des informations et de transmettre le message de manière cachée ou publique comme cette jeune influencer qui crée un faux tutoriel de maquillage pour parler de la condition des Ouïghours. 

Au niveau politique, les États-Unis ont prit des mesures pour faire face à la Chine au travers de sanctions économiques aux dirigeants et entreprises d’haute technologie qui fournissent le matériel utilisé dans la surveillance et le contrôle de la population Ouïghour, lesquelles permettent de mettre une certaine pression sur le gouvernement chinois et bloque le transit de produits provenant de travaux forcés des Ouïghours. Le 17 juin 2020, fut promue la loi sur les Droits Humains des Ouïghours, qui fut approuvée par la grande majorité dans la Chambre des Représentants et le Sénat pour mettre en place des mesures et sanctions contre Pékin. La France demande pour les journalistes l’accès à ces camps d’internement. 

Tandis qu’au Parlement Européen, le Comité de Raphaël Glucksmann est actuellement en négociation avec les entreprises impliquées dans le travail forcé de la communauté ouïghour. Pour le moment, Adidas, Lacoste, H&M, Tommy Hilfiger et Calvin Klein ont décidé de prendre des mesures, alors qu’Amazon et Zara sont toujours en négociation. Le comité s’est compromis à négocier avec chacune de ces 83 entreprises chaque semaine. Jeudi passé, le jour de la fête nationale chinoise, il a incité aux utilisateurs de réseaux sociaux à publier un fond bleu – couleur référante du peuple ouïghour – dans leur profil pour rappeler la condition de cette communauté. 

La population internationale est consternée par la situation et agit de manière volontaire dans cette cause, en conscientisant leur entourage, entre autres. Cette crise montre une fois de plus l’importance de s’informer, non seulement de ce qu’il se passe dans le monde, mais aussi sur nos habitudes. Les comptes de réseaux sociaux de ces entreprises sont criblées de messages comme “Stop Uyghur forced labour !” (“Stop au travail forcé des Ouïghours !”). La jeune population est la plus mobilisée, agissant principalement dans les réseaux sociaux pour diffuser le message. 

Image de Kirill

Comment pouvez-vous aider ?

> Informez-vous sur la situation et les actions que vous pouvez entreprendre et informez votre entourage. 

> Évitez d’acheter des produits des entreprises impliquée dans le travail forcé des Ouïghours. S’il n’y a pas de demande, il n’y a pas d’offre. 

> Partagez dans vos réseaux sociaux, en utilisant le hashtag #FreeUyghurs

> Signez la pétition pour finir avec le travail forcé des Ouïghours

https://www.freedomunited.org/advocate/free-uyghurs/

Image de JUAN

«Nous nous sommes promis que cela ne se reproduirait plus», déclara Raphaël Glucksmann, diputé européen lors d’une interview à la télévision française. Cependant, plusieurs événements depuis la Seconde Guerre Mondiale comme furent la base de détention au Guantanamo ou le camp de concentration Kwanliso en Corée du Nord qui enferme quiconque se montrant hostile au régime totalitaire – il retient près de 50 mille personnes – démontrent que nous poursuivons avec una violation continue des Droits de l’Homme. 

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Handicap ou capacité différente au reste ?

Handicap ou capacité différente au reste ?

Chez IURAA, nous voulons parler de ces personnes aux capacités différentes au reste, qui luttent pour leurs droits dans une société pleine d’obstacles et entraves. 

17/11/20 par Sònia Lecha

Image de GNDiario

«Les personnes avec handicap incluent celles qui ont des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles qui, au moment d’interagir avec diverses barrières, peuvent empêcher leur participation pleine et effective dans la société et dans l’égalité de conditions avec les autres.» C’est comme cela que la Convention sur les Droits de la Personne avec Handicap définit le terme.

Les enfants qui vivent un handicap sont fréquemment marginalisés par la société et seulement 2% de la population mondiales a accès à l’éducation. Vivre avec cette distinction pourrait être un facteur de conditionnement, très difficile à gérer, dans le sac-à-dos émotionnel de chacun. 

Image de Humanium.org

Des enfants dans le monde qui vivent un handicap, 80% d’eux se trouvent dans des pays en voie de développement. La majorité des jeunes qui vivent dans ces pays sont analphabètes et se voient obligés à mendier pour survivre. 

Ces personnes qui ont un haut niveau de sensibilité qui parfois peut parfois être confondu avec de la faiblesse, peuvent facilement se convertir en la cible facile de la société. 

Handicap: Une vie pleine d’obstacles

Quelque chose d’aussi simple comme prendre un bus ou aller au théâtre, peut être pour la majorité de la société un acte quotidien mais pour les personnes avec handicap, cela peut supposer une entrave ou même un défi. Tout dépend de comment on voit les choses. 

Ces personnes ont des capacités différentes aux autres et ce n’est pas pour autant qu’elles doivent subir des discriminations et encore moins qu’on leur fasse se sentir différents dès leur enfance. Si on les éloigne de leur famille, on les sépare de leurs amis d’école… cela complique leur intégration dans la société et leur recherche d’emploi dans un futur.

Il existe un grand nombre d’organisations qui travaillent pour la défense des droits de ces enfants. 

Quels sont leurs droits ?

Selon Humanium il y a quatre droits basiques desquels les personnes avec handicap puissent pouvoir profiter. 

  • Droit à un traitement adéquat: Il garantit de pouvoir obtenir une assistance spéciale ou demander une subvention du gouvernement qui puisse d’ajuster en fonction du pays de l’enfant et de la situation financière des parents ou tuteurs. 
  • Droit à l’éducation: Certains enfants dans le monde avec un handicap ne reçoivent aucun type d’éducation, même primaire. Cela est dû au manque de moyens, connaissances et manque d’infrastructures.
  • Droit au loisir: Comme n’importe quel enfant, ils ont besoin de s’amuser, jouer, participer dans des sports, etc.

Image de Humanium.org

  • Droit à l’opinion: C’est une des nécessités fondamentales mais malheureusement c’est une des plus ignorées. Ils sont des personnes et ont droit à l’expression de leur opinion sur quelconque mesure qui les affecte. Souvent, pour le simple fait d’avoir un handicap, on pense qu’ils ne sont pas capables d’exprimer une idée de manière cohérente et on décide sans prendre en compte leur opinion. 

Nous pensons que l’on pourrait rajouter ce droit: 

  • Droit à la dignité: C’est le droit que chacun a d’être valorisé comme personne en égalité de conditions. Il inclue aussi le droit a une inclusion sociale et éducationnelle. Il est important de respecter les autres et d’être respecté par la société.

Il leur reste un long chemin à parcourir dans la lutte pour leurs droits. Depuis IURAA, nous espérons avoir conscientisé un peu plus sur le sujet. Nous sommes actuellement en train de collaborer avec IT IS NOW, qui aide les enfants avec handicap pour qu’ils puissent s’amuser dans le monde clinique. Leur objectif est d’implémenter des écrans interactifs dans des hôpitaux comme service gratuit pour le bien-être des enfants. Plus tard, nous vous présenterons leur projet, soyez attentifs. 

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Distribution spontanée de soupe

Distribution spontanée de soupe

Le 9 janvier 2021, un groupe de personnes, incluant des volontaires du Chiringuito de Dios, se sont rassemblés pour organiser une distribution urgente de soupe, couvertures et vêtements aux personnes sans abri.

12/02/2021 par Un membre de IURAA

Image de Álvaro Imbert

Le temps ne fut pas en faveur des personnes qui dorment dans la rue. Entre la pluie, le vent et le froid, de nombreuses personnes se sont retrouvées en manque de vêtement et nourriture. Ce samedi, plusieurs personnes se sont réunies pour réaliser une distribution spontanée de couvertures, collectées par l’association Grup Llumm, et de la soupe préparée par les volontaires. 

Grâce à eux, près de 80 personnes ont pu bénéficier d’un repas riche en énergie et force pour supporter un peu mieux le froid glacial. 

Rappelez-vous que vous aussi pouvez aider depuis chez vous, en préparant un sandwich ou une soupe et distribuant des vêtements aux personnes qui en ont besoin de votre quartier. Les conditions météorologiques sont assez mauvaises dans toute l’Espagne et les premières personnes affectées sont celles qui doivent le supporter toute la nuit avec le peu qu’ils ont pour se protéger. 

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Santé mentale, la face cachée de la pandémie

Santé mentale, la face cachée de la pandémie

«La santé mentale occupe une place secondaire dans la collectivité. Nous n’hésitons pas à faire appel à un spécialiste lorsque nous nous retrouvons face à un problème physique, mais cependant, cela ne se reproduit pas de la même manière lorsqu’il s’agit d’une question psychique.»

11/02/2021 par Paula Domínguez

Image de Zachary Debottis

Concept

La OMS définit la santé comme «un état de bien-être physique, mental et social complet, et non seulement l’absence d’affections ou maladies.» Dans notre quotidien, nous enlevons de l’importance au facteur psychologique, lequel se convertit en déclencheur de multiples problèmes et troubles. 

Est-ce un thème tabou?

La santé mentale occupe une place secondaire dans la collectivité. Nous n’hésitons pas à faire appel à un spécialiste lorsque nous nous retrouvons face à un problème physique, mais cependant, cela ne se reproduit pas de la même manière lorsqu’il s’agit d’une question psychique. 

Le présent tabou, provoque une terrible ignorance dans la population, ce qui favorise l’apparition de préjugés, clichés et la conséquente frivolisation. C’est le cas d’identifier un trouble de bipolarité lorsqu’il s’agit de changements d’humeurs, ou d’assimiler la dépression à la tristesse. 

L’incidence de la COVID-19 sur la santé mentale

Pendant la pandémie, le bombardement massif d’information et les circonstances individuelles ont été le détonateur de l’augmentation de divers problèmes. La santé mentale se trouve dans l’ordre du jour plus que jamais, puisque la situation nous a affecté directement d’une manière ou d’une autre. 

Image de Zachary Debottis

Fossé social

Grâce à la thérapie cognitive du comportement, l’utilisateur accueille les outils pour pouvoir supporter et/ou éradiquer sa problématique. Cependant, ce type d’aides n’est pas souvent très accessible économiquement, ce qui fait que le fossé socio-économique se retrouve latent. Cela n’a pas à être considéré comme un privilège, sinon un service de première nécessité avec un accès total pour toute la population indépendamment de sa condition. 

Le langage

Cet objet se retrouve implicite dans le lexique, différents mots et expressions que nous utilisons dans le quotidien. Cela fait ressortir l’intériorisation de certains préjugés de la part de la société. Le langage est un miroir de l’âme, et c’est pour cela qu’il est d’une grande importance de prendre soin de soi et ne pas tomber dans des stéréotypes grossiers. 

Lesdits comportements perpétuent la stigmatisation de la santé mentale, il est important qu’elle ne soit plus vue comme quelque chose de honteux pour, de cette manière, faciliter la prévention de certains problèmes ou que l’individu sache les affronter. Donner de la visibilité et normaliser l’expression des émotions es un étape fondamentale pour y arriver, puisque la sensibilisation est la base pour construire une vie pleine. 

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All for Lesbos

All for Lesbos

Envoi d’un camion plein de vêtements, chaussures et autres nécessités basiques pour les réfugiés qui arrivent à Lesbos, Grèce. 

12/02/2021 par Un membre de IURAA

Image de Aina Dalet

L’association IURAA, avec l’aide d’un particulier, a réalisé une deuxième édition du projet All For Lesvosqui consiste à envoyer un camion plein de vêtements, chaussures et autre nécessités basiques pour les réfugiés qui arrivent à Lesbos, Grèce. Ce camion est arrivé à Skala Sykamineas, un village situé dans le nord de l’île grecque, la zone la plus proche de Turquie, par où passe une grande majorité des personnes réfugiées avant de croiser la mer Egée et arriver en Europe. Les dons furent destinés aux deux ONG qui se chargent des opérations d’urgence, garantissant la sécurité du passage des personnes à la recherche de refuge: Lighthouse Relief et Refugee Rescue. Aussi, à Moria, le plus grand camp de réfugiés d’Europe. 

 

Selon le bilan annuel des tendances globales d’ACNUR, le niveau le plus haut de déplassement forcé fut de 65,3 millions de personnes en fin 2015, dont lesquelles des milliers moururent dans la mer en essayant d’atteindre l’Europe. Cette urgence est due majoritairement par les conflits qui ont lieu dans les pays du Moyen Orient et l’Afrique. Ceux ci font que les hommes, femmes et enfants risquent leur vie pour arriver à un endroit sur. Les principaux pays d’afflux sont les méditerranéens, comme la Grèce, l’Italie, l’Espagne et Malte, puisque ce sont des terres proches et sures au Moyen Orient et en Afrique. Cependant, de nos jours, la frontière entre la Grèce et la Turquie, séparée par la mer Egée, s’est convertie en un des principaux endroits de migration vers l’Europe. 

 

Les réfugiés arrivent à Skala Sykamineas en bateaux, très peu surs. De plus, parfois ils ne portent pas de gilet de sauvetage ou en portent des faux, qui coulent au lieu de flotter, augmentant le risque de naufrage. Ceux qui y arrivent, sont souvent complètement mouillés et avec un risque d’hypothermie. Le rôle de Lighthouse Relief et Refugee Rescue est d’établir une réponse de surveillance de 24h chaque jour de l’année pour éviter les accidents dans la mer Egée. Et donc assurer le passage sur de ces personnes en Europe. Lorsque ces ONG reçoivent un groupe de personnes réfugiées, elles se chargent aussi de fournir des vêtements et chaussures avant de partir au camp principal de l’île, Moria. Cette distribution de vêtements est primordiale pour le bien-être et la santé de toutes ces personnes qui ont du fuir leur pays. 

 

Pour cela, nous avons décidé de lancer la deuxième édition de ce projet puisque, en 2019, le numéro d’arrivées à Lesbos a augmenté de manière significative et parce que l’hiver s’approchait. Pour participer à ce projet, tous les volontaires pouvaient réaliser des dons de vêtements, chaussures, sacs de couchage, couvertures… dans certains points de collecte de Barcelone. 

Le projet finaliza en décembre 2019 et eut un grand succès. Nous avons donc réussi à envoyé près de 3.500 Kg de vêtements à Lesbos, répartis entre les deux ONG – LightHouse Relief et Refugee Rescue – et le camp de réfugiés de Moria. 

Nous remercions aussi la généreuse participation de Attika, Vialis et la Penya Blau Grana de Sant Cugat del Vallés.

Un total de 401 caisses de vêtements furent envoyées grâce à tous vos dons !

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Résultat de l’Opération Sakado 2020

Résultat de l'Opération Sakado 2020

Lors des mois de Novembre et Décembre 2020, nous avons préparé la quatrième édition de «l’Opération Sakado», un projet solidaire organisé par l’APE du Lycée Français de Barcelone et l’association IURAA, et avec l’aide de collaborateurs et volontaires pour la distribution de sacs pleins de cadeaux, inclus objets de première nécessité, aux personnes sans abri de Barcelone. 

12/02/2021 par Un membre de IURAA

Image de Stéphane Giloppe

Grâce à tout ce travail réalisé en équipe, nous avons ajouté notre grain de sable en distribuant plus de 250 sacs SAKADO aux personnes sans abri de Barcelone et Badalone. 

Le premier jour, mardi 8 décembre, nous avons distribué 100 repas chauds et 100 sacs SAKADO devant la fantastique association El Chiringuito de Dios située en plein Raval.

Image de Stéphane Giloppe

Le dernier jour, jeudi 10 décembre, nous avons distribué plus de 150 sacs SAKADO. Premièrement près de 60 dans le Raval et alentours. Nous avons eu la chance d’avoir avec nous d’incroyables guides de Homeless Entrepreneur qui nous ont apprit beaucoup sur le sans-abrisme et qui nous ont amené vers ceux qui en avait le plus besoin. Par la suite, nous avons organisé une aide spontanée aux personnes affectées par le terrible incendie de l’entrepôt de Badalone, les âmes brûlées. 

Sans votre aide, contribution et collaboration, cela n’aurait pas été possible !